Fables de la Breuvoir (DP Roger)
Productions SuperMusique
Danielle Palardy Roger présente sa toute nouvelle création pour voix et percussions, Fables de La Breuvoir, un théâtre musical aux allures ludiques, fantaisistes et dramatiques, qui révèle une suite d'allégories sur le génie, l'amour et la dualité intérieure.
Plus d'infos
Alexandrine Agostini, voix
Gabriel Dharmoo, voix
Catherine Meunier, percussions
Isaiah Ceccarelli, percussions
Corinne René, percussions
CRITIQUES
Mais il y a aussi (surtout?) le vocaliste. Il répète, réinterprète, traduit, toujours dans une langue inconnue des mortels, le texte poétique tique tique tique. Frottements de langues, petits postillons, brrr, brrr, brrr, ploc ploc ploc. Higchtaotsinya... Le vocaliste est l'élément perturbateur et le plus hermétique de la place. Mais oh combien efficace. Le vocaliste est celui qui justifie toute cette histoire au fond. Il est la plus-value d'une aventure d'un soir. Celui au fait dont on se souviendra demain, sans trop comprendre pourquoi.
Normand Babin – Fables Fabuleuses Leuses Leuses, Montréalistement – 14 avril 2012
Gabriel Dharmoo, renard traducteur de la première fable, multipliant jeux de voix, bruits de bouche, sons gutturaux, devient ici étonnant prolongement vocal aussi bien que rythmique, déformant et reformant le sens au fur et à mesure du tableau. [...] Saluons ici la physicalité toute en intensité matée de Dharmoo en centaure.
Lucie Renaud – Fables de La Breuvoir, Clavier bien tempéré – 13 avril 2012
[…] un vocaliste produisant d'iconoclastiques onomatopées sonores […]
Yves Rousseau – Fables de La Breuvoir, de Danielle Palardy Roger, Le Quatrième – 13 avril 2012
Dans cette nouvelle création, la comédienne Alexandrine Agostini campe La Breuvoir, qui raconte et déclame en huit tableaux une histoire fabuleuse autour de ces figures admirées et honorées. Elle est accompagnée de trois percussionnistes (Catherine Meunier, Isaiah Ceccarelli et Corinne René) qui jouent aussi les choeur et coryphée, ainsi que du vocaliste Gabriel Dharmoo.
«Gabriel, je l'appelle le renard traducteur, il intervient dans chacun des tableaux et commente, il devient les trois Claude, le centaure, il figure chacun des personnages à sa manière, explique l'auteure‐ compositrice. Le récit est tout le temps présent et la musique est tout autour, en dessous ou se dépose dessus.»
Frédérique Doyon – Des fables en forme d'hommages, Le Devoir – 11 avril 2012